Accueil par le Refus du mal

 

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Ce dont ce monde a le plus besoin, c’est du refus du mal.

 

Nous pouvons arguer qu’à notre époque, jamais il n’y a eu autant de personnes engagées contre toutes sortes de discrimination sociale ou raciale. Et même si effectivement, cela traduit une certaine avancée de la conscience, un certain souhait de refuser ce qui est considéré comme dégradant, en ce qui nous concerne, c’est encore un appât de plus. Un refus de surface, visant à masquer les véritables comportements déviants.

 

Le féminisme lutte pour que les femmes cessent d’être rabaissé par les hommes. Pourtant, il a créé les femens. Pourtant, notre société n’a jamais été aussi sexualisée que l’on soit homme ou femme.

 

Les caractères physiques sont typés.

 

Nous refusons certaines façons de penser. Nous tolérons tout dans la limite où la pensée unique le définit comme correct.

 

Ceci est une caricature d’une société refusant le mal et le dégradant.

 

Pouvons-nous sincèrement penser qu’il est digne des êtres humains d’afficher des petites filles prépubères comme si elles étaient déjà adultes ? Et ceci n’est qu’un exemple.

 

 

 

Alors qu’est-ce que le réel refus du mal ?

 

Pour commencer, il convient de définir ce qu’est le mal. Et c’est là que le bat blesse. Car dans nos petits opinions préconçues d’humain, chacun d’entre nous pensons définir la juste mesure du bien et du mal. Ainsi, il est plus juste de dire que nous, les êtres humains, en tant qu’espèce consciente, n’avons aucune définition commune du bien et du mal à l’échelle de la planète. Mis à part peut-être la morale fondamentale comme « éviter la mort d’autrui ». Et c’est loin d’être suffisant.

 

Pour définir le mal, nous allons prendre le parti de suivre les courants de sagesse ancienne, c’est à dire, les courants religieux, voire philosophiques majeurs datant d’au moins 2000 ans.

 

On y retrouve des idées communes : le respect de l’autre dans son intégrité physique. La volonté de préserver les enfants des potentiels problèmes de la vie adulte. Le respect de la nature dans les traditions chamaniques. L’idée d’une certaine élévation spirituelle possible à travers la religion ou les croyances spirituelles et/ou philosophiques. L’idée de l’imperfection humaine vouée à se perfectionner.

 

C’est sur ces deux points reflétant en fait la même idée de base que nous allons en réalité nous positionner pour définir le mal. Ces deux concepts pointent tous du doigt un fait important : l’homme et la femme ne sont pas des êtres finis. C’est à dire qu’ils sont incomplets. Qu’ils sont capables aussi d’aller vers du mieux. Vers un état spirituel, mental et physique meilleur qu’auparavant.

 

Si nous nous amusons à observer notre société, que pouvons-nous observer dans sa globalité ? Il y a certes toujours une idée de progrès et de perfectibilité de l’être humain, mais ceci uniquement d’un point de vue social et technologique. La société peut s’améliorer, et donc le monde humain. La technologie humaine s’améliore afin de créer une société et un monde meilleur.

 

Si ces deux idéaux en eux-mêmes sont parfaitement défendables, s’ils sont isolés des idées de perfectibilité de l’être humain en tant qu’être psychologique et surtout spirituel, alors ils deviennent destructeurs.

 

Nous pouvons en voir les résultats tous les jours. Car nous vivons dans un monde où beaucoup d’entre nous ressentent à quel point l’être humain voit sa nature se pervertir par le biais de nombreuses tentations matérielles, qui ne sont pas vraiment la richesse.

 

Comme tentations matérielles, nous pouvons citer l’alcool, les cigarettes, les drogues qu’elles soient douces ou dures, le sexe répandu partout à tort et à travers.

 

Tous ces produits qui, si ils sont consommés avec modération, ou plutôt en conscience,n’a aucun effet négatif, et peut servir à amener les gens vers une réalité plus élevée de la conscience, se révèlent un piège terrible et tentaculaire pour l’espèce humaine qui se retrouve piégée dans la matérialité à consommer ces produits. Ces produits peuvent constituer un frein à notre évolution spirituelle et psychologique, ce qui ralentit l’amélioration du monde. Est-ce mal ? Tout ce qui freine l’évolution d’un individu sensible peut être considéré par défaut comme mauvais pour lui. Ça l’est donc.

 

Une bonne définition du mal est donc la suivante : « ce qui freine l’homme et la femme dans son développement physique, mental et spirituel. » De là découle toutes les acceptations du mot « mal ».

 

Et c’est contre ce mal-ci que l’être humain a le devoir pressant de s’élever, car il détruit assurément la planète et tout ce qui y vit, en rendant l’homme et la femme incapables de s’occuper correctement de la Terre.

 

 

 

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Nous pourrions ajouter à cela de nombreuses choses, mais le constat principal est là. Jamais la connaissance n’a été autant à portée de main grâce à internet. Mais aussi, jamais les hommes ne sont crus autant parfaits grâce à cette connaissance facilement obtenue. C’est cette impression de perfection qui, plus que jamais, est le mal absolu.

 

Nous devrions tous nous rappeler que savoir est différent de connaître. Que savoir sans pratiquer est comme savoir lire sans avoir jamais lu.

 

 

 

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Ce qu’il reste à dire, c’est que le refus du mal prend des formes multiples et absolues. C’est une lutte pour la planète Terre, pour la société humaine, mais aussi une lutte pour soi-même.

 

Nous nous devons de refuser pour nous-mêmes ce qui nous ralentit. Et c’est en acceptant le mal en nous que nous sommes en mesure de le refuser, aussi paradoxal que cela puisse être.